On parle ainsi de 163 500 à 171 200 embauches prévisionnelles de cadres, contre 163 400 en 2013, qui avait enregistré une baisse de 10 % par rapport à l’année précédente. Force est de constater qu’à travers leurs déclarations d’intention d’embauche, les entreprises restent prudentes dans leurs prévisions et qu’il n’est toujours pas envisagé de retrouver un niveau d’avant crise.

Les résultats de cette étude permettent de dresser le profil des futurs recrutés. Ainsi, les embauches de jeunes représenteraient un peu plus de 20 % des recrutements pour 2014, quand les cadres ayant une expérience inférieure à 10 ans feraient l’objet de plus de 50 % des recrutements et que les cadres ayant plus de 15 ans d’expérience seraient quant eux peu courtisés (guère plus de 10 % des recrutements).

Jean-Marie Marx, directeur général de l’Apec, précise que « le marché de l’emploi cadre est très fortement segmenté selon le niveau d’expérience. Ainsi, aux deux extrêmes, se trouvent les jeunes qui mettent davantage de temps pour trouver un premier poste que les promotions des années antérieures, ainsi que les cadres de plus de 45 ans dont les difficultés se renforcent sur le marché ».

 

Notons que le secteur des Services devrait concentrer à lui seul 70 % des embauches tandis que dans l’Industrie les embauches se stabiliseraient. Le Commerce enregistrerait une baisse limitée quand la Construction connaîtrait une régression pouvant atteindre 12 %.

 

D’après le modèle économétrique bâti par l’Apec, les recrutements de cadres devraient continuer à progresser régulièrement au cours des 3 prochaines années.