L’expérience, facteur d’ajustement du salaire. Le niveau d’expérience est le premier élément cité par les recruteurs pour expliquer les ajustements de salaire à la hausse comme à la baisse. Ainsi, le salaire aura plutôt tendance à s’inscrire dans le haut de la fourchette pour les plus expérimentés ; les négociations à la hausse concernent plus de la moitié des cadres dotés de plus de 10 ans d’expérience (comme en 2012) contre 16% seulement pour les jeunes diplômés. Pour ces derniers, les conditions se sont d’ailleurs dégradées, puisque cette proportion était de 18 % en 2012.
Les cadres avec 1 à 10 ans d’expérience, principaux bénéficiaires de cette amélioration. Pour les jeunes cadres avec 1 à 5 ans d’expérience, 35 % des salaires sont ajustés à la hausse contre 29 % en 2012 et 32 % se situent dans le bas de ce qui était envisagé contre 40 % il y a un an. Même phénomène pour les cadres avec 5 à 10 ans d’expérience, dont 48 % des salaires se fixent dans le haut de ce qui était prévu contre 42 % un an auparavant et 21 % se calent vers le bas contre 29 % en 2012.
Plus de rémunérations s’ajustant à la hausse. La proportion de salaires parvenant à se fixer dans le haut, voire au-dessus de la fourchette envisagée par le recruteur lors de la publication de l’offre d’emploi est en hausse de 4 points en un an, soit 39 %. Dans le même temps, la part des salaires positionnés en dessous ou dans le bas de la fourchette est en baisse de 5 points, à 29 %.

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Source : Apec, Les salaires à l’embauche, septembre 2014

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