Portrait des cadres de l’économie sociale et solidaire
Etude Apec / CNCRES
26/12/2012
En partenariat avec le CNCRES*, l'Apec a publié une étude sur les cadres de l'économie sociale et solidaire. 1 000 cadres de l’ESS ont ainsi participé à cette enquête annuelle. Leurs réponses ont été comparées à celles des cadres du privé. Passage en revue de quelques-unes d'entre elles.
Profil sciences humaines
43% des cadres de l’ESS sont diplômés de l’Université, contre 37% pour l’ensemble des cadres. La proportion de diplômés d’une école de commerce est très proche (12% contre 13%). En revanche, on note deux fois moins d’ingénieurs parmi les cadres de l’ESS (14% contre 28%). Les diplômés d’écoles de spécialité ou d’autres cursus (IEP, Cnam, institut de gestion sociale, école des hautes études en santé publique…) sont davantage représentés (28% contre 18%). Côté disciplines de formation, les diplômes en sciences humaines et sociales, gestion-comptabilité, environnement-agronomie et médical, social et culturel sont proportionnellement plus fréquents chez les cadres de l’ESS.
Une majorité de femmes
La proportion de femmes est de 47%, contre 34% pour l’ensemble des cadres du privé. Chez les cadres de moins de 40 ans, on constate même 56% de femmes. Les cadres de l’ESS sont également plus âgés que l’ensemble des cadres du privé : 38% ont 50 ans et plus, contre 24%.
L’accès au statut de cadre via la promotion
Les cadres de l’ESS ont la particularité d’avoir très majoritairement accédé au statut de cadre à la faveur d’une mobilité interne ou externe, seuls 35% d’entre eux étant devenus cadres dès le début de leur carrière professionnelle (soit 13 points de moins que l’ensemble des cadres).
Davantage de responsabilités
Dans l’ESS, six cadres sur dix encadrent une équipe, contre à peine plus de quatre cadres sur dix pour l’ensemble du secteur privé. Aussi, 58% des cadres de l’ESS déclarent avoir la gestion en propre d’un budget, contre 42% des cadres du privé. La prédominance des PME, un cadre sur deux de l’ESS travaille dans une structure de moins de 250 salariés, explique ce taux.
* Conseil national des chambres régionales de l’économie sociale et solidaire