• Établir un diagnostic et construire des indicateurs du stress par la mise en place au niveau des branches et des entreprises d'observatoires du stress. Ceux-ci doivent être composés de la DRH, du responsable de la formation, de plusieurs représentants du personnel, d'un représentant du CHSCT et d'un médecin du travail.

  • Favoriser la mise en place d'observatoires paritaires de branches pour étudier l'organisation du travail dans la survenue de pathologies professionnelles.

  • Dépasser le traitement individuel du stress en amenant les entreprises, dans le cadre de négociations, à ouvrir le dossier de l'organisation du travail. Renforcer les moyens de la médecine du travail pour une meilleure prise en charge des mesures de prévention.

  • Permettre aux cadres d'exercer un contrôle sur le contenu de leurs missions en favorisant la négociation des objectifs à atteindre et la négociation des moyens (humains et financiers) nécessaires à l'exercice des objectifs.

  • Améliorer les dispositifs de formation des cadres pour que ces derniers intègrent la question du stress dans leur mode de management.

  • Réduire les effets de la rigidification du cadre temporel de travail en permettant notamment aux cadres de produire au cours du travail des temps de repos, des temps à soi.

  •  Aider les cadres à maintenir un sens à leur activité professionnelle en leur proposant des formations en lien avec leurs besoins personnels et prises en charge par l'entreprise.

  • Négocier et aménager le temps de travail pour un meilleure équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle, notamment en limitant l'amplitude horaire journalière et hebdomadaire.