Quelques chiffres :
- Lorsqu’ils changent d’entreprise, 6 cadres sur 10 cherchent à négocier leur salaire à l’embauche ;
- Plus de 8 cadres sur 10 ayant négocié leur salaire se déclarent satisfaits de l’issue de la négociation (65 % des cadres ayant négocié ont obtenu autant ou plus que ce qu’ils avaient demandé) ;
- Les postulants abordent rarement les premiers la question de la rémunération (ils ne sont que 12%) ;
- Les trois arguments principaux de la négociation salariale par le postulant sont l’expérience professionnelle et l’ancienneté dans le métier (57%), l’expertise (55%) et le salaire précédent (45%).
Toutefois, l’étude pointe également quelques disparités entre les femmes et les hommes quant à cette négociation salariale au cours de l’entretien d’embauche : les femmes saisissent un peu moins cette opportunité (55% vs 61%) et elles sont notamment beaucoup plus nombreuses en proportion que les hommes cadres à penser que leur profil ne présentait pas les atouts suffisants pour être en position de négocier (20% vs 7%). Par ailleurs, elles sont également plus nombreuses à ne simplement pas oser le faire (16% vs 11%).
L’étude remonte également plusieurs autres points intéressants :
- Dans un contexte de tension des recrutements, les entreprises estiment que le rapport de force s’est inversé au profit des candidats ;
- Dans les métiers en tension, la négociation salariale est anticipée par l’entreprise et ouvre la porte à une marge de négociation ;
- La posture du candidat joue un rôle important de la négociation (les entreprises attendent par exemple que ce dernier mette en avant leur motivation et leur apport potentiel à l’entreprise et il est de fait assez mal vu d’aborder la question du salaire trop tôt).
Retrouvez l’intégralité de l’étude via le lien ci-dessous !