Augmenter la prise de conscience collective de la nocivité de ce risque sur la santé des travailleurs et communiquer sur ce sujet, c'est déjà lutter contre l'apparition du stress en entreprise.


Pour une plus grande efficacité FO a demandé et obtenu que soit acté dans l'accord, un délai précis pour la transposition de l'accord européen sur le harcèlement et la violence au travail.


Selon cet accord, le stress en milieu professionnel se définit ainsi : Un état qui survient lorsqu'il y a déséquilibre entre la perception qu'une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face. Les signataires ont donc retenu la définition de l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail qui ne culpabilise pas l'individu contrairement à celle inscrite dans l'accord européen de 2004.


FO a eu gain de cause sur le retrait de la notion de stress positif ( « L'individu est capable de gérer la pression à court terme qui peut être considérée comme positive »). Le patronat n'a pas su donner une réponse lorsque FO a demandé quelle était la frontière entre stress positif et stress nocif. En conséquence, et conformément à notre demande, cette notion a été purement et simplement retirée...


Une des grandes faiblesses de l'accord : aucune obligation de négocier au niveau des branches professionnelles n'y est inscrite.


Pour conclure, nous sommes allés au-delà de la simple transposition de l'accord européen et avons donc obtenu des avancées non négligeables.


Toutefois, le chemin du traitement des risques psychosociaux en entreprise ne fait que commencer...