Un cadre pourra travailler jusqu'à 282 jours et 235 jours à défaut d'accord collectif :
- 282 jours, ça signifie de travailler le 1er janvier, le 14 juillet..., les samedis et de ne bénéficier que de ses congés payés.
- 235 jours, ça signifie de travailler le 1er janvier, le 14 juillet..., et de ne bénéficier que de ses congés payés.
- Pour le gouvernement « 235 jours, c'est mieux que 282 jours » : c'est totalement inadmissible.
Le cadre se verra proposer en contrepartie du sacrifice de son droit au repos, 10 % de majoration :
- 10 % de majoration par jour supplémentaire ou par jour racheté au-delà de 218.
- Pour espérer aller au-delà, le cadre devra négocier avec son employeur.
Pour le gouvernement « 10%, c'est mieux que rien » : c'est proprement scandaleux. Comment peut-on prétendre valoriser le travail en bradant ainsi celui des cadres ? Et comment peut-on sérieusement lutter contre le stress au travail tout en sacrifiant impunément le droit au repos ?
Dès à présent, il faut agir pour :
- Maintenir à tout prix dans le cadre des éventuelles renégociations d'accords collectifs, les plafonds déjà en place.
- Conserver les jours de RTT et les jours de repos en cas de dépassement du plafond.
- Garantir le maintien dans l'entreprise des jours fériés chômés.
- Limiter l'extension des forfaits jours aux seuls cadres bénéficiant d'une réelle autonomie dont les critères de définition doivent être prévus par accord collectif.
- Assurer une revalorisation de la rémunération afin de tenir compte des spécificités du forfait jours.
- Fixer une amplitude journalière maximale de travail à 10 heures.
- Garantir l'absence de toute sanction en cas de refus par le cadre d'un forfait en jours.
- Pour FO-Cadres c'est 218 jours au maximum et pas un jour de plus