Sur la forme, FO juge choquant que les Ministres Xavier Bertrand et Valérie Pécresse n'aient pas daigné présenter eux-mêmes aux membres du comité de suivi des stages le décret sur la gratification, comme ils s'y étaient engagés. Les membres du comité ont du se contenter d'un simple courrier.


Sur le fond, FO ne s'associe en aucune façon aux appréciations des Ministres qui considèrent le décret comme une avancée. Alors qu'après plusieurs réunions de négociations, un compromis avait été trouvé, la majorité des propositions émises par le comité n'a pas été retenue dans la rédaction du nouveau décret.


FO n'entend pas renoncer aux mesures fondamentales que sont la rémunération des stages courts (de plus de 2 mois), l'ouverture de droits à la retraite et l'interdiction des stages hors cursus.


Enfin, FO déplore le comportement du MEDEF qui a adressé au gouvernement des données sur les stages afin d'influencer sa décision et notamment d'empêcher toute rémunération des stages courts. Données dont le comité n'a, par ailleurs, pas eu connaissance.


FO exige que le gouvernement prenne rapidement des engagements forts.


Nous continuerons notre action pour la reconnaissance du statut des stagiaires car même s'ils ne sont pas des salariés, ils ne doivent pas rester des sans droits.


Contact : Eric Peres