Quant aux 120 000 jeunes diplômés (Bac + 4 minimum), ils paient le plus lourd tribut à la crise avec seulement 21 000 offres confiées à l'APEC, soit un niveau de recrutement en très forte baisse, identique à celui de 1993 où l'on comptait 68 000 jeunes diplômés disposés à occuper un emploi.
L'urgence de la situation oblige à réagir au plus vite.
A l'heure où la crise appelle des réponses concrètes et immédiates et que le sort des chômeurs en fin de droits est en débat, FO-Cadres propose que l'APEC utilise une part importante de ses ressources financières pour répondre également à la situation des cadres en fin de droits et des jeunes diplômés les plus fragilisés. Un plan de financement ambitieux pour des dispositifs d'accompagnement de retour à l'emploi pourrait être envisagé en partenariat avec les pouvoirs publics.
L'efficacité et l'expérience de l'APEC, organisme paritaire, est un atout majeur qu'il serait dommageable d'ignorer en ces temps difficiles.